Conférence. Enseigner le français à l’heure du numérique

David Cordina introduit la conférence “Enseigner le français à l’heure du numérique”

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Présentation d’une expérience de e-twinning entre Brest (Français qui ne parle pas l’italien) et Livourne (Italiens qui apprenent le français).

Beaucoup d’investissement spontané des élèves. Exemple d’une jeune fille qui prend son samedi après-midi pour ajouter ses photos à de la poésie contemporaine. Construction de l’identité de l’adolescent.

Les élèves mettent en lien des poésies, des chanteurs,  usage de “l’intertextualité” du web. Mettre en lien des documents, des pages.

Un élément important pour la motivation : “Les élèves écrivent car ils se savent lus”.

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Utilisation des réseaux sociaux.

Il faut préférer Edmodo (contenu 100 % pédagoique) à Facebook. Facebook provoquera de la dispersion des utilisateurs. Edmodo permet de mieux se canaliser.

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Expérience au Sénégal

Mise en place de fiches pédagiques sur l’utilisation de la vidéo, des images du TBI.

Travail avec TV5 Monde. Les enseignants apprenent à didactiser des documents sonores.

L’approche est moins magistrale. L’élève réalise de plus en plus.

“On s’appuie sur une fiche pédagogique,  on met en place une activité et la classe s’empare de la tâche, l’enseignant observe”.

“Le lendemain, l’enseignant recommence la même séance mais avec une autre classe”.

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La transférabilité des projets TICE.

Passer de la formation d’un enseignant à la concrétisation.

Exemple au Portugal : la mise en place de concours vidéo, affiches.

Attention au risque de l’entre-soi, les enseignant connectés et les enseignants non connectés.

“Il faut aussi que les enseignants aillent vers la technologie même si cela demande des efforts et un inconfort pour commencer. Finalement, en leur demandant d’étudier la littérature classique, on demande nous aussi aux élèves de faire des efforts.”

Au Sénégal, les enseignants suivis par des encadrants. Pendant toute une année.

L’enseignant voit une simulation, donne son cours ensuite. La maîtrise des TICE va crescendo. Le suivi des enseignants par des encadrants consolident cette maîtrise.

Pourquoi êtes-vous devenu un enseignant innovant ?

“Tout est venu de ce discours dominant mais erroné : “les jeunes ne lisent plus, etc”. La réalité est que les jeunes n’ont jamais autant lu et écrit qu’aujourd’hui. Ils aiment lire et écrire. Avec de nouveaux supports. La question est : Qu’est ce que nous faisons de cela ?”

“Il y a cette appétence et nous devons la transformer en compétences”.

“La question est culturelle (culture numérique), elle n’est pas vraiment technologique”

“Je ne voulais pas être une enseignante conservatrice. Et je voulais montrer à mes élèves que je m’approche d’eux. J’ai compris qu’il fallait s’adapter. Ce n’est pas toujours aux élèves de s’adapter aux professeurs”

“Quand j’invite les collègues à une formation pour innover, je n’ai pas toujours de réponses mais l’âge des collègues n’est pas forcément l’élément déterminant.”

“Je suis allé au ministère et j’ai dit : faut que ça change. Il faut faire bouger les choses”

“Au Sénégal , il y a les questions des moyens”

Une question sur les moyens.

Des outils permettent de contourner le manque d’électricité ou l’absence d’internet.

Les tablettes (rechargées dans des points distants) ont beaucoup de batterie, les mini-serveurs pour partager les ressources aussi.

Est-ce qu’il faut forcément corriger les productions ?

“Ce n’est possible de tout évaluer.”

“Les élèves ne demandent pas si c’est noté lorsque le travail a un sens. Et pour eux, le travail a un sens si il a un destinataire.”

 

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